Les personnes ou sociétés qui sont directement concernées par un article visible dans la version américaine de Google News peuvent publier leur propre commentaire sur cette actualité. Le but recherché est d'offrir le spectre le plus large permettant aux internautes de mieux analyser et comprendre les faits ou les opinions qui sont traités. C'est une façon de diversifier les points de vue en provoquant une sorte de confrontation des sources. Nous aurons donc d'un côté les articles écrits par les journalistes et, de l'autre, les réactions des personnes ou des représentants des sociétés qui sont cités dans cet article. C'est une manière pour les lecteurs de connaître les histoires possibles derrière celle qui est racontée par le journaliste mais aussi de connaître ce que pensent ceux qui font l'actualité de ceux qui la relate. Le Blog de Google News résume ces nouveaux succédanés d'information par cette formule : "What the people in the news think about the news".
Google ne mettra en ligne que les commentaires des personnes faisant partie prenante de l'histoire ou des faits qui sont relatés. On est donc très loin du journalisme citoyen ! Afin de publier un contre article, il suffit d'envoyer un mail à cette adresse : news-comments@google.com. Les commentateurs en herbe devront fournir à Google un moyen de vérifier leur identité (numéro de téléphone, adresse email valide, etc.). Dans le fichier d'aide, Google assure qu'il n'apportera aucune modification dans le contenu des commentaires et qu'il les publiera sans aucune forme de censure (sauf cas extrêmes : caractère offensant ou injurieux du commentaire, réaction trop tardive sur une actualité ancienne, etc.).
En effet, les commentaires seront visibles durant 30 jours et ce jusqu'à ce que l'article correspondant soit classé dans les archives.
Bien évidemment, une remarque vient immédiatement à l'esprit : tout le monde n'est pas égal devant l'information. Google News traite chaque jour une véritable masse de données et le travail que représente ne serait-ce qu'un simple classement des articles n'est pas précisément une sinécure ! Cela pose le problème de la difficulté à contrôler ne serait-ce qu'une infime partie des informations qui vous concernent (vous ou votre société). Il y a maintenant une niche professionnelle qui risque d'avoir de beaux jours devant elle : contrôleur d'image de marque sur le Web. Il y a bien déjà des publicitaires qui se chargent de mettre en avant et promouvoir une marque, une personnalité ou l'image d'une société. Voici maintenant venu le temps des spécialistes qui seront chargés d'allumer des contre-feux dès qu'un article sèmera la suspicion ou jettera le trouble sur telle ou telle célébrité ou entreprise confrontée à la pression médiatique.
Il y a un second point qu'il faut relever : c'est aussi une façon de mettre sur le même plan le point de vue du journaliste (a priori extérieur à l'actualité qu'il relate) et celui des acteurs de cette même actualité (et qui en sont partie prenante). Est-ce que la juxtaposition des deux ne participe pas à une nouvelle forme de confusion des genres ainsi qu'à un certain type de dénigrement du travail de journaliste ?
(Via Blogoscoped)
Google ne mettra en ligne que les commentaires des personnes faisant partie prenante de l'histoire ou des faits qui sont relatés. On est donc très loin du journalisme citoyen ! Afin de publier un contre article, il suffit d'envoyer un mail à cette adresse : news-comments@google.com. Les commentateurs en herbe devront fournir à Google un moyen de vérifier leur identité (numéro de téléphone, adresse email valide, etc.). Dans le fichier d'aide, Google assure qu'il n'apportera aucune modification dans le contenu des commentaires et qu'il les publiera sans aucune forme de censure (sauf cas extrêmes : caractère offensant ou injurieux du commentaire, réaction trop tardive sur une actualité ancienne, etc.).
En effet, les commentaires seront visibles durant 30 jours et ce jusqu'à ce que l'article correspondant soit classé dans les archives.
Bien évidemment, une remarque vient immédiatement à l'esprit : tout le monde n'est pas égal devant l'information. Google News traite chaque jour une véritable masse de données et le travail que représente ne serait-ce qu'un simple classement des articles n'est pas précisément une sinécure ! Cela pose le problème de la difficulté à contrôler ne serait-ce qu'une infime partie des informations qui vous concernent (vous ou votre société). Il y a maintenant une niche professionnelle qui risque d'avoir de beaux jours devant elle : contrôleur d'image de marque sur le Web. Il y a bien déjà des publicitaires qui se chargent de mettre en avant et promouvoir une marque, une personnalité ou l'image d'une société. Voici maintenant venu le temps des spécialistes qui seront chargés d'allumer des contre-feux dès qu'un article sèmera la suspicion ou jettera le trouble sur telle ou telle célébrité ou entreprise confrontée à la pression médiatique.
Il y a un second point qu'il faut relever : c'est aussi une façon de mettre sur le même plan le point de vue du journaliste (a priori extérieur à l'actualité qu'il relate) et celui des acteurs de cette même actualité (et qui en sont partie prenante). Est-ce que la juxtaposition des deux ne participe pas à une nouvelle forme de confusion des genres ainsi qu'à un certain type de dénigrement du travail de journaliste ?
(Via Blogoscoped)
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