J'utilise souvent Google Images quand il s'agit de répondre à un correspondant étranger et que je ne sais pas si je dois donner du "Monsieur" ou du "Madame". Une recherche dans le Google Images local sur le prénom et le tour est joué : Alli c'est, en Inde, un prénom féminin; Kajsa est aussi un prénom féminin en Suède. Par ailleurs, Google Images est excellent moteur permettant de constituer une iconographie rapide sur telle ou telle star française ou étrangère. Mais je me suis demandée ce qui se passait quand on relançait la même recherche en désactivant le filtre "SafeSearch" (à la fois dans Google et dans Google Images). Le résultat n'est pas piqué des hannetons même lors de recherches sur des noms de célébrités qui n'ont pas fait toute leur carrière dans le cinéma X. Qu'on en juge…
Dans Google Images, il y a des photographies truquées et des montages grossiers pour au moins ces deux actrices : Sophie Marceau et Natacha Amal.
On peut voir, en bas de la fenêtre des résultats, des liens apparentés renvoyant à des recherches comme "Nom nu(e)". Deux exemples : Melissa Theuriau et Louise Bourgoin.
Au hasard, voici quelques célébrités qui bénéficient d'un traitement pas vraiment délicat :
Isabelle Huppert : une OneBox en images en bas de la fenêtre alors même que le site d'où est extraite la photographie ne l'affiche plus (Isabelle Huppert "censored").
Juliette Binoche : en haut de la page des résultats, une OneBox "Images" à connotation érotique.
Marion Cotillard : une photographie très suggestive de l'actrice dans Google Images.
Emmanuelle Béart : de nombreuses photographies de l'actrice totalement dévêtue encore dans Google Images.
Ingrid Chauvin : toujours dans Google Images, il y a différentes photos de paparazzi qui ont dû rapporter gros à leurs auteurs.
Le plus étonnant est que des requêtes apparemment inoffensives comme de simples prénoms tapés dans Google Images renvoient à toutes sortes d'images franchement "adultes" (en page 1 ou 2) : Emma - Clara - Manon - Léa - Chloé - Lucie - Jade. Et nous nous sommes limités aux prénoms les plus répandus en France (sans chercher à biaiser les résultats avec des requêtes évocatrices comme "Emmanuelle"). Oui, me direz-vous mais en dehors des photographies franchement scabreuses, il n'y a pas, pour les autres, de quoi fouetter un chat. Cela soulève quand-même deux questions :
Il est très difficile de contrôler l'image de marque de chacun sur le Web. Cela évoque cette histoire récente qui a fait un tollé Outre-Atlantique : pour illustrer un article sur deux pointures du monde de la finance aux Etats-Unis et qui étaient "de couleur", Google News affichait une photographies de singes en train de s'épouiller. Et bien entendu, c'est la faute à personne et seul l'algorithme de Google News est en cause : "nos équipes d'ingénieurs travaillent dur sur ce problème et tout va rentrer dans l'ordre le plus tôt possible". Prière de patienter donc jusqu'au prochain raté…
Votre petit neveu a un devoir à faire pour l'école et, dans une atmosphère jusque là studieuse, cette question a de forte chance de déclencher une sorte de mini-séisme familial : "Dis maman, elle fait quoi la dame, là ?"
Bien ! Ne prenez pas de risque inutile : dès que vous avez une recherche d'images à faire et que vous sentez que vous êtes en terrain miné, choisissez Flickr…
Dans Google Images, il y a des photographies truquées et des montages grossiers pour au moins ces deux actrices : Sophie Marceau et Natacha Amal.
On peut voir, en bas de la fenêtre des résultats, des liens apparentés renvoyant à des recherches comme "Nom nu(e)". Deux exemples : Melissa Theuriau et Louise Bourgoin.
Au hasard, voici quelques célébrités qui bénéficient d'un traitement pas vraiment délicat :
Isabelle Huppert : une OneBox en images en bas de la fenêtre alors même que le site d'où est extraite la photographie ne l'affiche plus (Isabelle Huppert "censored").
Juliette Binoche : en haut de la page des résultats, une OneBox "Images" à connotation érotique.
Marion Cotillard : une photographie très suggestive de l'actrice dans Google Images.
Emmanuelle Béart : de nombreuses photographies de l'actrice totalement dévêtue encore dans Google Images.
Ingrid Chauvin : toujours dans Google Images, il y a différentes photos de paparazzi qui ont dû rapporter gros à leurs auteurs.
Le plus étonnant est que des requêtes apparemment inoffensives comme de simples prénoms tapés dans Google Images renvoient à toutes sortes d'images franchement "adultes" (en page 1 ou 2) : Emma - Clara - Manon - Léa - Chloé - Lucie - Jade. Et nous nous sommes limités aux prénoms les plus répandus en France (sans chercher à biaiser les résultats avec des requêtes évocatrices comme "Emmanuelle"). Oui, me direz-vous mais en dehors des photographies franchement scabreuses, il n'y a pas, pour les autres, de quoi fouetter un chat. Cela soulève quand-même deux questions :
Il est très difficile de contrôler l'image de marque de chacun sur le Web. Cela évoque cette histoire récente qui a fait un tollé Outre-Atlantique : pour illustrer un article sur deux pointures du monde de la finance aux Etats-Unis et qui étaient "de couleur", Google News affichait une photographies de singes en train de s'épouiller. Et bien entendu, c'est la faute à personne et seul l'algorithme de Google News est en cause : "nos équipes d'ingénieurs travaillent dur sur ce problème et tout va rentrer dans l'ordre le plus tôt possible". Prière de patienter donc jusqu'au prochain raté…
Votre petit neveu a un devoir à faire pour l'école et, dans une atmosphère jusque là studieuse, cette question a de forte chance de déclencher une sorte de mini-séisme familial : "Dis maman, elle fait quoi la dame, là ?"
Bien ! Ne prenez pas de risque inutile : dès que vous avez une recherche d'images à faire et que vous sentez que vous êtes en terrain miné, choisissez Flickr…
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