Google en vrac

Doodle "Veteran Day" :
C'est le 11 novembre 1918 qu'avait été signé l'armistice marquant la fin de la première guerre mondiale. Les Etats-Unis honorent, à cette occasion, la mémoire de leurs vétérans et de tous ceux qui ont sacrifiés leurs vies au cours de ce conflit. Google, de son côté, nous a sorti un Doodle de derrière les fagots avec quelques casques américains posés sur les lettres qui forment son nom.

Trouver des fonds d'écran avec Google Images :
Une nouvelle option est apparue dans Google Images : lancez une recherche puis, dans la liste déroulante Afficher, cliquez sur l'option Images de très grande taille. Les images proposées feront au moins 1600 par 1200 pixels.
Juste pour le fun, vous pouvez aussi afficher des images sataniques dans Google Images. Saisissez cette requête : "IMG_0666.jpg.

Une API Greasemonkey pour Gmail :
L'annonce a été faite à partir de cette page de Google Code. Le propos est d'arrêter de jouer au chat et à la souris entre les développeurs Gmail et ceux qui conçoivent des scripts GreaseMonkey pour Firefox et de permettre l'écriture d'applications plus stables. D'où l'idée de proposer une API GreaseMonkey qui, pour l'instant, est présentée comme étant expérimentale. Son principal avantage réside dans le fait que cette API rend possible la conception de scripts qui seront compatibles avec la nouvelle version de Gmail.
Il y a un script de démonstration qui est visible à partir du site persistent.info.

Google Transit au Canada :
La métropole de Vancouver s'est dotée d'un module "Transit" reprenant les données publiées par la société TransLink : bus, trains et ferries, tout y est ! Ces différents moyens de transport peuvent être combinés dès que vous cliquez sur le lien Take Public Transit. Vous pouvez ainsi traverser la baie Burrard mais cette fois-ci sans être obligé de faire de la brasse coulée..

Google Maps disponible à partir des pompes à essence :
Google a signé un accord de partenariat avec la société Gilbarco Veeder-Root qui possède plus de 3500 stations à essence aux Etats-Unis. Cela consiste à mettre à disposition du public une borne Google Maps dans chacune des stations agrées. Le principe est ensuite très simple : un automobiliste se rend dans un coin qu'il ne connaît pas et fait le plein. Il cherche sa destination sur le terminal Google Maps. Ce service lui permet d'afficher l'itinéraire qu'il doit suivre et imprime même une sorte de mini carte routière. Le Web quitte le monde des serveurs pour former un réseau de plus en plus dense qui sera toujours, si j'ose dire, à portée de main. Et oui ! C'est terminé le monde des ordinateurs : voici venu le temps des périphériques mobiles et des terminaux dédiés…


Trouver la limite de Google :
Googlified nous rappelle que la limite d'une recherche dans Google est de 32 mots. Faites le test…

Google collabore avec les autorités indiennes pour envoyer un innocent en prison :
Cnet News nous apprend, qu'en août dernier, un citoyen a été arrêté pour avoir publié sur Orkut les photos insultantes d'un des héros populaires de l'Inde (un équivalent indien de notre Charlemagne à nous). Dès que l'outrage fait au grand homme a été dénoncé, une enquête, rondement menée, a permis d'arrêter l'auteur de ce crime de lèse-majesté. Google a immédiatement divulgué l'adresse IP de l'ordinateur à partir duquel les images avaient été envoyées et la société de communication téléphonique avait pu alors communiquer aux autorités l'identité et l'adresse du coupable. Pas de chance ! Après trois semaines passées dans les cachots d'une prison, le prévenu a finalement été libéré car l'information donnée s'est finalement avéré fausse. Moralité : quand vous habitez dans un pays qui n'est pas un exemple de démocratie, ne comptez pas sur une des sociétés parmi les plus importantes du pays de la liberté pour vous donner un coup de main ! Utilisez plutôt un bon proxy… Cette histoire est à relier avec celle encore plus tragique du journaliste et dissident chinois Shi Tao. Yahoo! vient de révéler, qu'il y a trois ans, la société avait reçu l'ordre de communiquer des renseignements complets sur un email que les autorités chinoises avaient réussi à intercepter. Le malheureux journaliste a été, par la suite, accusé de divulgation de secrets d'état et condamné à 10 ans de prison. Les directeurs de Yahoo! ont présenté leurs excuses à la mère du jeune homme. C'est d'autant plus regrettable que l'on ne sait toujours pas quels sont les gages qu'ont donnés les moteurs de recherche américains pour avoir le droit de faire du business en Chine…