Utiliser Google comme un moteur de recherche en langage naturel
Nous avons déjà parlé de ces Onebox de type "Questions-Réponses" qui semblent faire la concurrence à Yahoo! Questions/Réponses. Voici des exemples de requêtes qui fonctionnent :
- Monnaie du Bangladesh ;
- Plus grande ville de l'argentine ;
- Premier ministre de la France ;
- John Lennon naissance.
Mais ce type de OneBox fonctionne maintenant aussi pour les requêtes en langage naturel. Par exemple : Quel est l'indicatif téléphonique de la Belgique, Quelle est la date de naissance de John Lennon ou Qui est le président du Pakistan. Si nous affichons le code source de la page trouvée dans l'encyclopédie en ligne Wikipédia, nous voyons que les informations trouvées sont extraites des intitulés encadrés par les balises Title.
En bref, le plus court chemin qui mène à Wikipédia, c'est encore Google ! Est-ce à dire que Google devient un moteur de recherche sémantique capable de clustériser le contenu d'une page web et d'interpréter correctement les requêtes formulées en langage naturel ? Apparemment et même si j'analyse les résultats renvoyés par la version anglaise du moteur, les sites interrogés se comportent plus comme des bases de données dans lesquelles Google va puiser un certain nombre d'informations selon une approche déjà codifiée. Cette précision donnée, il est sûr que la capacité du moteur à interpréter une question complète a de quoi laisser présager des évolutions intéressantes pour le futur.
Il reste néanmoins des progrès à réaliser puisque si le moteur répond au quart de tour à la question "Quel est le premier ministre du Royaume-Uni", il renvoie des résultats classiques pour cette recherche : "Quel est le premier ministre de l'Angleterre".
Histoire de vous faire la main, voici d'autres exemples de requêtes :
- dvd capacité ;
- périgée de la lune ;
- quel est le code postal de paris ;
- quelle est la population de nice ;
- rachida dati profession ;
- free forme juridique ;
- tf1 création ;
- chine domaine internet ;
- quel est le siège social de google ;
- Et pour terminer mais l'information n'est accessible qu'à partir de Google en version anglaise : carla bruni's boyfriend.
2 commentaires:
9 janvier 2009 à 01:17
Devinez "qui est le président de la Russie ? " :)
9 janvier 2009 à 10:08
Même quand Google a tout faux, il a juste ;-) C'est ça la realpolitik...
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